Bastia - Paris SG
Ha Bastiiiiiiiiiiaaaaaaa, toujours mémorable, toujours kaotique, toujours folklorique !! L’édition 2004/2005 n’a pas dérogé aux bonnes habitudes avec un vraiment très bon déplacement.
Retour sur le contexte. Le PSG est à la ramasse, les 5 groupes « ultras » sont en contestation contre la politique du club mené par F. Grailles et ses sbires P. Joserolland (ir)responsable du service abonnement ( vous savez la petite carte en plastique hors de prix… qui sera bientôt réservée aux classes supérieures uniquement si on ne se bouge pas la cul) et J.P Larrue ( responsable « musclé », barbouzard, menteur, hautain, ex-flic d’ »élite » au GIPN et qui atteint nos droits d’ultra et de fans les plus fondamentaux, mais bon ça vous le savez) et les résultats sportifs sont déplorables comme en témoigne la nouvelle raclée reçu en Russie. (RESPECT à Morgan CDB, Vor et Ptitthom pour avoir été posé la bâche la bas.
Bref contexte assez noir et le déplacement a Bastia ne rassurait vraiment personne et sentait l’apocalypse pour notre onze fétiche.
Peut être est-ce à cause de ce début de saison scandaleusement faible que le nombre de courageux à vouloir rejoindre l’île de ,beauté fut faible. Faible puisse que nous ne serons que 15 LUTECE aller en Corse pour un match un programmé un samedi pour la première fois depuis le fameux déplacement de décembre 1998. Putain on a toujours réussi a être pas mal en Corse ( 30 en semaine l’année ou on ne rentre pas, groupe le plus représenté, idem pour la première fois à Ajaccio) et là non alors que le match est un samedi. A rien y comprendre. Faible aussi je trouve pour la tifoseria parisienne en général avec les supras autant que nous, les boys et tm entre 25 et 30 plus 4 atks et autant de krieks. Bon, y’avait Moscou mais il n’y avait pas non plus 200 parisiens dans la ville du Kremlin. En tout cas, Bastia restera toujours un déplacement mortel, cher peut être mais tellement sympa à faire. Bref, les absents ont eu bien tort.
Cette année nous partons certains en avions le samedi matin et d’autres avec le ferry de nuit au départ de Toulon. Plusieurs mode de transports pour rejoindre la cité azur et or. Rabouin part en stop le jeudi soir et arrive le vendredi matin, Terron part dans et je le cite » un mélange entre un RER et un wagon à bestiaux » le vendredi midi, Seb-1er ministre part le soir en tgv..
Pour moi c’est TGV l’après midi en première classe avec Clémence et Aurélie. Bizarre de partir en déplacement avec deux filles et en première. Il y a des boys et des krieks dans le train. L’aller se passe dans le confort des sièges de la première entre Smirnoff ice, Guinness, manzana et un Ricard gentiment offert par Mr Clémence. Une petite ballade de 45 minutes histoire de discuter avec les krieks ( et non pas 1h30 comme ont pu calomnier les 2 filles) et on arrive à Toulon où Terron nous attend Ricard à la main et packs de 33 aux pieds au mythique bar de la gare.
Il fait bon, c’est terrasse pour un apéro sympa d’abord avec quelques boys puis après avec quelques IRD venus nous saluer. 6 ricards plus tard pour les 2 PRF on prend les 33 et on descend jusqu’au port où l’on craint la traditionnelle fouille policière. Prévoyants on avait déjà de nombreux mélanges d’alcool fort mais on a peur pour les bières d’autant qu’aucun parigot n’est en voiture. Finalement point de fouilles et là c’est parti pour une traversée de malade. Nous squattons avec les krieks où les bédos et 33 descendent vite. Ill y a coté de nous sur le pont une équipe de volleyeuse (Vor, tu aurais pu faire Jeanne et verge !!) de l’Isère qui va jouer à Corte. Très sportives elles fument de clopes autant que nous de spliffs et descendent des bacardi breezer et s’amusent à faire des gages. Bon esprit, Seb tentera de les encourager d’une drôle de manière qui doit encore les traumatiser. Seb d’ailleurs assez déchiré casse une barre du fer de la structure du bar. Corsica ferry pas content, mais on s’en bat les couilles de ces putains de napolitains de marins qui veulent TOUJOURS te taxer « un canone » ou une rebié. L’alcool fort nous envoie dans la 4ème dimension, Clémence refuse de donner sa vodka car elle dit que mélangé avec le Ricard et la manzana et la bière c’est trop. On croit rêver et après quelques maltraitances on obtient la bouteille. La malheureuse ( la blonde, pas la bouteille) est déchirée et manque de gerber par-dessus bord. A l’intérieur dans notre classique campement kaos, elle se transformera en bibi phoque avec son duvet et je pense que ce surnom restera. Il est tard, un 2 feuilles tue la PRF et le réveil est dur sur l’île.
Arrivée dans cette bonne ville de Bastia, gaulois que nous sommes, nous nous installons dans un rade bien sympa pour un petit déj bien salvateur. Nous sommes des loques. Bastia est calme, pas d’insulte ni de testa mora, il fait beau, la terrasse est belle, les femmes corses aussi, les clopes bon marché, bref on est bien et on se dît qu’on sera encore bien mieux au cap corse quand les autres arriveront en avion. C’était sans compter sur cette bande de rats d’air France (ou air Gaule) qui annule au dernier moment l’avion du matin. Nos frères n’arriveront qu’à 15 heures sauf bamak qui lui a pris le vol via Marignane.
Ce contrecoup nous oblige à prendre une pietra. Bamak nous fait une arrivée à ; la bamak, c’est à dire un ouf en voiture ( mais bon la bas, c’est casual de faire le ouf en voiture…). On loue une autre voiture à un type gentil au gabarit hallucinant et après quelques ravitaillements vitaux et avoir récupéré Slim venu via Savona avec les ATKS on taille o la plage près de Furiani pour une pure après-midi.
On s’équipe ( maxis pack, Ricard, sandwich à la coppa trop bon) et on squatte une plage non loin d’une meuf en string. Il fait beau, on bronze, la mer est chaude pour la saison comme l’ambiance à la bombonera de boca un jour de derby. La baignade fait trop de bien, les kros dans l’eau c’est assez bon esprit. On comate un peu, on fume un peu, on boit pas mal mais tout cela n’est pas sportif. Il y a deux buts de plage mais comment faire sans ballon. Teron a la solution ; il ramasse des « poill » de plage, sorte de boullettes qu’on met dans un sac plastique entouré de scotch ( bamak, le scotch, oui mais non …mais si). Alors là c’est vraiment Copacabana, digne des gosses des favelas. On fait un match bamakfirm contre PRF sans vor mais remplacé par Slim. Le match est intense, souvent violent avec des tacles monstrueux. Seb fait jouer mon physique et mon style à la Sylvain Armand + Helder coûte cher à notre équipe. Lens envolées de rabouin sont assez drôles. La Prf perd et nos adversaires refuseront une revanche. Tant pis on boit et on retrouve enfin Aldo, Tim, Tako, Franck T et..Samir venu en avion ( Sympa l’avion Taco).
On passe le reste du temps a discuter des futures vacances de Bamak en Thaillande ( alors ils font des ice tea sympa la bas, y’a une fille qui te l’amène, ou 2, ou 3, ou 4, et…….. censuré sinon Bibi phoque et Aurélie vont encore se plaindre). On délire aussi sur les us et coutumes locaux assez tendancieux et Timothée crée des polyphonies politiquement incorrectes.
Un dernier apéro et on rejoint l »antre » de Furiani ou retrouve les krieks.
On arrive a un barrage de CRS et ces derniers sont bien plus en confiance que d’habitude, moins à l’arrache, moins sympa, bref comme sur notre continent. On est divisé en petits groupes vers l’entrée du parcage. Pour le dernier groupe nous attendons assez longtemps, attente relou a devoir supporter les blagues vaseuses et les délires des forces du désordre. On voit aussi passer des bonnes bouilles locales dont les bâcheurs testa mora, dont un habillé en chasseur de façon très locale.
Pour aller à notre parcage nous ne prenons hélas pas le pittoresque escalier taggué et c’est une déception. On bâche la LF a coté de SA et ATKS. On admire le paysage de ce panorama magnifique sur les étangs de Biguglia et la petite gare de Furiani. On discute, les bb85 arrivent en chantant provoquant les premiers signes d’hostilités de la faune locale. Quelques insultes par-ci, quelques cris par-là, un « sale français de merde » sur l’air de Guantanamera de la part des TM92, une marche funèbre à la……trompette (est-ce que cette trompette est celle du fan club Vairelles qui aurait migré de Lens à Bastia !!????!!!).
Nous sommes un peu plus de 80 fans du PARIS SG. Le dernier groupe arrive en retard, bâche à l’envers et continue sa grève.
Le reste se donne à fond pour pousser le PARIS SG. L’entrée des joueurs est saluée d’un tendu d’écharpe plus les 2 mats LUTECE OVUNQYUE, Courage Kali des SA et 3 torches boys. Pas de gazage cette fois ci. Les Parisiens qui chantent sont compacts et l’ambiance est bonne avec de gros passages, quelques trous, mais une constance qui fait plaisir.
Sur le terrain, le cauchemar continue puisse qu’one est baladé par le SCB. On prend un but gag du fait de carences individuelles absolument scandaleuses à ce niveau et on frôle d’en prendre un 2ème quand tout a coup…….PSG PSG PSG, but incompréhensible de Pancrate bien aidé par une défense centrale insulaire digne de la notre contre les blues de Chelsea. Surprise, explosion de joie à retardement et 2 minutes plus tard au terme d’une action collective lumineuse but de Reinaldo et énorme kaos dans la tribune. Tako, tombe dans le no-mans land, les crs lui tombent à 3 dessus, je vais le chercher, mouvement avec la police puis retour en tribune ; ACAB. On chante jusqu’à la mi-temps, mi-temps où la droga qu’on ne veut pas fora chez nous à Paname fait plaisir.
En deuxième mi temps le Paris SG fait enfin preuve d’une solidité et d’une solidarité dignes de la saison dernière. Fluctuac nec mergitur. En plus on joue bien en contre, bref ça change et vu notre état de désespérance on kiffe grave. Coté tribune, de bons chants, même si ça s’essoufflait un peu parfois, de bonnes grecques sur lesquelles les flics se sont casqués et le sentiment du devoir accompli en ayant fait honneur au Paris SG, à nos couleurs.
Les joueurs viennent tous saluer longuement, applaudir et Rothen fait le ouf. Très good spirit.
Comme d’ hab on patiente assez longuement avec pour occupation d’écouter les insultes classiques des TM92 et surtout de voir un ouf de chez eux descendre sur la pelouse, mettre une belle gauche à un stadier local et remonter tranquillement. Parlons en des TESTA MORA quel l’on ne pensait plus revoir depuis leur bouillant « jubilé » en mai dernier. Hormis le folklore classique, ils ont été bien meilleur que toutes les autres années. Des chants tout le matche, certes pas toujours très puissants mais ils n’ont rien lâché même a 2-1 pour nous. Ils forment un bon petit bloc qui reprend les gestuelles et ils ont vraiment fait une prestation inhabituelle. Bon tifo lancer de pq en début de match et toujours le folklore habituel, à savoir feux d’artifices hallucinants, projectiles et grosse pression sur les corners de leur coté, attaque de grillage. Bref du classique à Bastia mais doublé d’une performance en chant et gestuelle en progrès. Pour le groupe d’en face, c’est jeune, un copier-coller des feux Blue fans.
Hormis les Corses pour patienter on se distrait en discutant sérieusement avec les sa et les boys de la contestation et beaucoup moins sérieusement de trucs HALLUCINANT sur des choses sexuelles. Pas mal de "Tony Vairelles, j'aime tes cheveux", ce qui le fera rire, le vieux rocker footballeur.Putain quel moment mythique, c’était assez fabuleux.
Quand la police nous laisse sortir après nous avoir pris pour des mongoles ou des ultras qui irait pour la première fois à Bastia on rejoint nos bagnoles et direction une magnifique plage.
Pause bouffe terroir très bon esprit, Guinness de la victoire, kro pour la soif puis on s’installe sur la plage avec une vue sur les lumières de la ville. Les bouteilles d’alcool fort et les bédos défilent, on délire et on décide de faire un feu après que Taco se soiit cru dans le Bronx ou à Harlem. C’est Robin qui se charge du bois. Excité comme….. et ivre il poussse des cris stridents dès qu’il trouve des branches (enfin je me comprend…. Le feu prend bien, pour un peu on nous prendrait pour des hippies ou des scouts ( un peu…faut pas exagérer…) ; On s’extermine, c’est dur et on sombre dans le sable ou on se traîne aux voitures en se perdant et badtrippant.
Sommeil court puis réveil. Les fans de l’avion nous laissent au port où nous retrouvons d’autres parisiens. Un concours d’alcool était prévu avec certains mais forfait ce qui nous arrange vu nôtre triste état. On se fait quand même un ricard qui relance la machine . Franck est en forme, on boit, on fume et on va se poser dans notre campement classique comme à l’aller, comme toujours d’ailleurs. On boit et puis à chaque fois on dit que c’est la dernière. On est vraiment atteint, on organise un subutteo avec des capsules de bières et des canettes vides. On fait la variante basket et rugby, c’est du grand n’importe quoi. On joue au foot avec un sweat, on chante sur l’air de la samba « et on n’arrête jamais, et on n’arrête jamais, et on n’arrête jamais…de boire, de boire ». C’est ça qu’est bon.
On va ensuite au flunch de Nice étape habituelle ; On y retrouve les boys. Légumes à volonté, Charollais, andouillettes et thé dansant, bref c’est comme d’hab on se fait ^péter la panse même s’il ne reste hélas pas grand chose. Une dernière bière et une bouteille de rosé nous achèvent.
Ensuite il faut gérer les retours. Bibi phoque part direct sur Marne la vallée, Aurélie prend un TGV tôt et nous, on fait confiance à Bamak comme l’année dernière pour nous trouver des billets pas chers. Après une bamakerie dont il a le secret, il trouve mais le ton monte avec le guichetier qui sent la fraude. Là on va passer dans la 4ème dimension. Bamak « Casse pas la bite, vends-moi les billets »
Guichetier sudiste de merde « quoi, quoi, attends je sors », Bamak « viens.. ; ». E t la le mec sort comme une bombe dans une gare blindée, jette sa cravate SNCF par terre, ouvre sa chemise comme un vieux mac du sud et attrape Bamak à la gorge, bamak le repousse, là il revient et boom « quelqu’un « lui met une belle droite » puis les agents de sécurité l’extraie de la masse. Police ferroviaire, ils prennent Bamak qui est ivre mais qui va gérer et de toute façon le mec a tous les torts. Bref, procédure disciplinaire plus gueule amochée.
On prend le train avec Seb, Franck, Bamak, un dernier bedo et c’est le monde du sommeil puis Paris Gare de Lyon, et dodo et pour moi retrouvailles avec ma « moscovite ».
Slim prendra un tgv et Teron et Rabouin galériens de l’impossible feront la mission Culmont avec halte encore une fois au bar de la Gare à Toulon. Notons que Teron n’est pas le larbin de baracuda. (Comprendra qui pourra.
Voilà, un putain de déplacement comme toujours depuis le début de la saison (même Lens c’est dire°) avec de la cohésion, des délires, de l’envie au stade, de la oinxbienxitude mais aussi et là ça fait vraiment du bien UNE VICTOIRE DU PARIS SG.
Merci à tous ceux qui sont venus. Merci a Clémence d’être devenu bibi phoque ; à Aurélie de se déplacer beaucoup même si le ferry risque de couler, à Teron parce que Teron is Teron, à Seb pour être un ultra du volley féminin, à Bamak pour la SNCF, à Slim pour ses passements de jambes, à Tako pour ses vidéos de cul locaux, à Aldo le porte bonheur, à Tim pour ses polyphonies, à Franck pour Prochaine étape Nantes., à Franck qui fait si bien rimer RICARD et pétard, à Antho pour avoir réussi à venir, à Rabouin pour le feu et les perches qu’il nous tend, à Samir parcequ’il faut bien se défouler, merci aux 14 de Bastia.
ViolAleX, PRF CANAL ALCOOLIQUE. LUTECE on tour.