Toulouse - Paris SG
Déplacement toujours bien agréable que Toulouse en été, avec en plus une équipe qui joue le titre (enfin officiellement, sur le terrain c'est moins évident) et après une saison franchement réussie, et pourtant c'est à une
bonne. dizaine de Luteces seulement que se fera cette migration, en plus
des vacanciers déjà dans le sud ou autres auto-stoppeurs. Bref cette
mobilisation ridicule nous fera adopter le train comme moyen de transport
(une voiture était aussi prévue mais les vendeurs de kebabs ne sont pas
fiables.), départ le samedi soir pour une arrivée dans la ville rose à 2h
du mat'. On s'installe donc dans un compartiment et dans le couloir du
wagon non sans avoir été obligés de laisser Gozzdénight sur le quai,
l'échange avec samir souhaité par tout le monde ayant échoué malgré de
multiples pressions.
Une fois à bord on fait connaissance avec les contrôleuses, et ouais des
femmes au lieu des habituels « moustachus pleins de vins » (Viola ©), à
noter qu'elles se montreront franchement bon esprit tout au long du trajet
malgré quelques mises en garde de leur part (« si vous continuez comme ça
c'est la police qui va vous accueillir ») carrément méritées vu le kaos.
Au passage Salim aura fait une bonne partie du trajet sous une banquette
pour leur échapper.
La ronditude s'empare vite du wagon grâce à l'abondance d'alcools forts
(sky, vodka, manzana.) voire plus (un reste d'absinthe de Kamir), Scottish
et moi-même cherchons la piscine avec nos bonnets de bain, Bamak réveille
tout le wagon en gueulant et pour finir Junior lâche 2 belles gerbes dans
le couloir.
2h et quelques, on arrive gare de Toulouse-Matabiau non sans avoir dit
au revoir aux contrôleuses, et on cherche un endroit pour... boire. On
voit un seul bar ouvert donc on s'y installe, il est super glauque (du
genre bar à putes) mais on a pas le choix. Certains se restaurent, Bamak
et Viola enchaînent les demis, d'autres enfin essayent de sympathiser avec
les autres clients. Après cette halte on se met en quête de la Daurade
histoire d'y passer la nuit, mais avec Viola comme guide on visite en fait
la moitié de la ville sans avoir trouvé ce qu'on cherchait (l'alcool
n'excuse pas tout). Heureusement les choses seront reprises en main et on
se pose enfin dans ce parc au bord de la Garonne. Bamak essaye de faire 2
groupes, ceux qui veulent dormir et ceux qui veulent boire, finalement ils
seront 3 à tourner pour chercher à boire, sans succès. Tout le monde
dormira plus ou moins (plutôt moins d'ailleurs) dans divers endroits, sur
la pelouse, dans un parking ou dans des cages d'escaliers voire dans un
toboggan pour enfants (enculé de vent au passage).
Une fois le soleil levé
c'est comatage pour pas mal de monde pendant que certains gèrent des échanges de billets SNCF pour rentrer avec des allers-retours a la gare
(merci à kamir), au bout d'un moment on bouge vers la place st pierre et
en particulier le rade « chez tonton » en ayant abandonnés samir en train
de dormir sur l'herbe (kamir nous le ramènera assez vite). La journée se
passe tranquillement grâce au mètre de bière et à Jacqueline, Bamak est
encore rond. On retrouve ensuite les LF vacanciers à la Daurade après un
passage par la case baignade pour quelques-uns, un Bièrothon est organisé
et on part en cortège d'alcooliques vers le stadium. Photo bâche sur un
rond-point au passage, puis on fait une nouvelle fois 2 groupes, ceux qui
vont à l'entrée du stade et ceux qui vont à la piscine.
On attend pas mal de temps devant l'entrée du parcage (en même temps on était arrivés très tôt) et enfin ça ouvre, on bâche vers le centre du
parcage (qui a une drôle de forme d'ailleurs) à droite des supras, les
boys sont eux tout à gauche et les autres sur la droite. Entrée des
joueurs marquée par un tifo pots de fumées rouges et bleus commun qui
rendra bien, coté toulousain papelitos chez les indians et. c'est tout.
L'ambiance sera globalement pas mal dans notre parcage malgré des
décalages, avec quelques chants qui claquent vraiment bien. Coté
toulousain rien entendu mais gestuelles sympas à signaler. Sur le terrain
c'est une nouvelle défaite qui nous attend avec une défense parisienne
ridiculisée sur le 2ème but toulousaing, le début de saison de merde se
confirme. Certains joueurs viennent nous jeter leur maillot, celui
d'Armand réatterrira sur la pelouse sous le coup de l'énervement (geste
qui aura déplu à beaucoup mais l'intéressé s'en est expliqué) et Rothen
aura les couilles de rester pour s'expliquer.
On bouge place du Capitole dès notre sortie du stade, on mange (Robin
goûtera une spécialité locale, le kebab au cafard) et on retourne à la
gare afin de choper notre train qui part à 1h du mat'. Le retour sera
enfumé mais surtout ensommeillé, et on arrive à Paname de bonne heure.
Remerciements à tous les présents, aux contrôleuses, à l'absinthe, aux
endroits à l'abri du vent, à Tonton et Jacqueline, aux bonnets de bain et
enfin à Ste Geneviève qui nous protège ovunque.
ndlr: All KEBAB are bastards...
Cedric, Relou en carton